Formes de Combat - Résumé

Première forme enseignée, elle comprend les bases du maniement du sabre laser : les mouvements et parades simples, et les six zones du corps.
Basée sur des mouvements amples, elle peut être utile dans les combats contre des adversaires multiples.
Elle peut conduire à une forte implication émotionnelle.

Le Shii Cho tire sa force de sa simplicité, mais est souvent pratiqué de manière maladroite, avec un manque de fluidité dans les différents enchaînements. Exception faite pour ceux qui ont étudié tout spécifiquement cette forme de combat, et les maîtres d'armes.

Kit Fisto était un maître du Shii Cho, ce qui lui permit par exemple de faire face aux multiples bras du général Grievous, alors que bien d'autres Jedi y ont succombé.

Style parfait pour tout duelliste, le Makashi se base sur la fluidité, la dextérité et l'économie de mouvements et donc d'énergie. Un pratiquant du Makashi sera un adversaire redoutable en duel, dont la rapidité et la précision sauront transformer le combat en un véritable cauchemar pour qui s'oppose à lui, sabre en main.

Le Makashi atteint ses limites face à une trop grande puissance physique, particulièrement contre le Djem So, mais aussi face à des adversaires multiples. Cependant, un expert en Makashi pourra contrer cette dernière faiblesse avec un bon jeu de jambes.

Le Makashi était réputé pour être la forme la plus élégante.

Le Comte Dooku était un maître du Makashi, et l'un des meilleurs duellistes de toute l'histoire. Darth Vador en intégrera aussi à son style de combat. Kreia pratiquait aussi la Forme II.

Principalement défensif, le Soresu est une forme de combat destinée à se protéger à la fois des tirs de blaster et des attaques au sabre. Le pratiquant du Soresu attendait souvent que l'adversaire s'épuise, ou commette des erreurs face à sa défense impénétrable pour prendre l'ascendant. Un expert en Soresu était virtuellement protégé par un dôme constitué des différentes trajectoires de son sabre.

Le défaut du Soresu est ce qui fait sa force : si un expert de cette forme est extrêmement difficile à atteindre, il lui est aussi extrêmement difficile d'atteindre son adversaire avec cette forme principalement défensive.

Obi-Wan Kenobi était l'un des plus grands maîtres du Soresu dont il fit plus d'une fois la démonstration de l'efficacité, ainsi que Darth Bane capable de pratiquer cet art sous une averse sans être mouillé par une seule goutte. Meetra Surik, l'Exilée, était aussi une pratiquante du Soresu.

La forme IV était connue pour son caractère agressif, et acrobatique, bien que ça n'était pas toujours le cas. Il existait en effet une variante non-acrobatique, basée sur l'écoute de la Force. Il s'agissait d'une des formes de combat les plus rapides, mais qui puisait beaucoup dans l'énergie de son utilisateur. Il fallait donc se plonger dans la Force afin d'utiliser les ressources physiques offerte par cette dernière afin de la pratiquer, ce qui en fait une des formes les moins exigeantes physiquement : il n'était pas rare que des bretteurs âgés l'utilisent.

L'Ataru utilisait les rotations dans les trois dimensions de l'espace, aussi appelées Su Ma : le Jung Su Ma (tournoiment sur soi-même, le haut et le bas), le Ton Su Ma (saut périlleux, l'avant et l'arrière), ainsi que le En Su Ma (roue, la gauche et la droite).

A noter que pour un pratiquant de l'Ataru, chaque partie du corps peut être utilisé : cela va des traditionnels coups de poing et de pied aux coups de pommeau.

Elle est la seule forme offensive qui ne soit pas corruptible : un maître comprenant la philosophie de la forme Ataru ne sera pas attiré vers le côté obscur.

L'Ataru comportait deux faiblesses : elle épuisait vite son utilisateur, et les acrobaties qui laissent les jambes de l'utilisateur vulnérables contre tout adversaire assez rapide.

Yoda était bien sûr l'utilisateur le plus connu de la forme Ataru, mais on peut citer aussi Qui Gon Jin, qui utilisait une variante non acrobatique. Ven Zallow était aussi un utilisateur de l'Ataru.

La Forme V est d'avantage axée sur un style offensif. Elle reprend cependant des éléments du Soresu, avec certaines philosophies agressives du Makashi. Du fait de sa philosophie basée sur la domination de l'adversaire, elle est la forme demandant le plus d'implication et d'entretien physique. Qui plus est, il était fréquent que les utilisateurs puisent aussi dans la Force à la manière de l'Ataru afin de renforcer leur force brute.

Le Shien est une forme basée sur le renvoi des tirs de blasters vers l'ennemi, mais aussi sur le fait de rester défensivement efficace sans sacrifier la possibilité de lancer de puissantes contre-attaques. Il était plus efficace contre des adversaires multiples, mais moins en duel. Certains pratiquant utilisent une variation peu orthodoxe de cet art en tenant le sabre en position inversée.

Le principe du Djem So est d'allier des combinaisons de parades à de puissantes ripostes. Cependant, le but n'est pas d'attendre l'occasion de placer ces dernières, mais aussi d'opprimer l'adversaire sous des assauts incessants, afin de les submerger.

Du fait de sa philosophie agressive, la forme V peut attirer son pratiquant vers le côté obscur.

Les pratiquants notables sont Anakin Skywaler, et donc plus tard Darth Vador qui sublimera cette technique, ainsi que Darth Bane. Ulic Qel Droma et Vrook Lamar le pratiquaient aussi.

Le Niman était considérée comme la forme équilibrée par excellence, bonne partout, sans faiblesses mais excellente nulle part.

Intégrant des éléments des formes I à V, en excluant le Makashi, elle demandait un long apprentissage (bien plus que pour les autres formes).

Surnommée la Forme du Diplomate, elle ne demandait que peu d'entraînement physique, ce qui était souvent critiqué par les Maîtres pratiquant d'autres formes, car un adepte du Niman, ne pouvait tenir trop longtemps au combat. Une autre critique concernait son manque d'efficacité. En effet, le Niman n'était utilisé que par les Jedi, en temps de paix.

Lors de la mission de sauvetage menée par Mace Windu sur Geonosis, dans l'arène de combat, la totalité des Jedi pratiquant principalement le Niman réussit à contrer les assauts des droïdes, mais que pendant un certain temps à cause de leur entraînement physique trop peu exigeant. Ils se firent ensuite massacrer par les forces adverses.

Le Juyo est une technique complexe, se basant sur l'utilisation des émotions afin d'appuyer sur l'imprévisibilité de ce style. Elle demande de ce fait, un investissement psychique profond, afin de puiser dans ses émotions tout en gardant le contrôle de ces dernières.

Il faut savoir paser outre les défenses de son adversaire, en utilisant la surprise ou en le noyant sous un déluge d'attaques. Elle s'aide pour cela de combinaisons d'attaques d'une extrême complexité, ainsi que d'une grande mobilité.

Elle requiert une grande implication, physique et mentale et nécessite une attention (car ultra-offensive), une endurance et un état de tension interne très difficile à assumer. Il faut à la fois être disposé mentalement et physiquement pour apprendre cette forme, qui n'est pas enseignée aux Padawan, mais de manière isolée.

Atris, Jaric Kaedan ainsi que le Seigneur Scourge étaient des pratiquants notables du Juyo.

Le Sokan peut être considéré comme une version moins agressive de l'Ataru. Elle utlise en effet de nombreuses acrobaties mais dans le but d'épuiser son adversaire en s'évadant, ou de le placer en position de faiblesse. De ce fait, elle se base énormément sur la capacité de son utilisateur à être mobile.

Les coups portés sont rares, mais précis, rapides et décisifs. Le but n'est pas noyer l'adversaire sous des coups répétés, mais d'en porter le minimum afin de vaincre seulement au bon moment.

La faiblesse du Sokan vient du fait qu'il utilise l'environnement pour être optimal : ce dernier doit donc correspondre aux besoins de l'utilisateur : pas trop fermé, ni trop épuré.

Obi-Wan Kenobi était un bon pratiquant du Sokan, comme lors de ses combats contre le Général Grievous sur Utapau, ou pour vaincre Anakin sur Mustafar.

Souvent abrégé Shien, il peut être confondu avec la forme V dont il est une variante. Concrètement, il est à la forme V, ce que le Sokan est à l'Ataru : une forme dérivée, résultant de la volonté de vaincre de manière moins agressive et plus décisive.

Ici, il est question de laiser l'adversaire courir à sa perte. L'utilisateur tient son sabre pointé vers son adversaire, et laisse ce dernier s'avancer. Les parades sont précises, les coups vifs, mais ne se font qu'en cas de nécessité. Il y a également des enchaînements rapides et acrobatiques, afin de vaincre l'adversaire en une seule passe. Il s'agit de saisir la position de faiblesse dans laquelle se jette l'adversaire, ainsi que le moment opportun pour frapper de manière décisive.

Le combattant est patient et menaçant à la fois.

Il s'agit d'un ensemble de techniques optimisant l'utilisation simultanée de deux sabres. C'est une forme qui doit être obligatoirement utilisée avec une autre forme de combat, excepté le Makashi qui exige souvent deux mains pour un seul sabre.

Le Zez'Kai correspond à la philosophie du Jar'Kai, adaptée au sabre laser à double lame. De meme que pour le Jar'kai, on l'associe à toutes les autres formes sauf au Makashi.
A noter qu'il est moins polyvalent que le Jar'Kai, mais plus physique.

Le Trakata est une technique consistant à tirer parti de la capacité d'un sabre laser à s'allumer et à s'éteindre.

Il est donc efficace lorsqu'il s'agit de tromper l'adversaire, permettant de nombreuses feintes. Il peut de ce fait laisser une main libre pour par exemple utiliser des pouvoirs de Force.

Il aussi peut être utilisé comme une forme propre d'assassinat ou d'exécution.

Un pratiquant de cette technique était le Maître Kao Cen Darach, qui vainquit le seigneur Vindican en allumant la lame de son double sabre qu'il avait auparavant éteinte.

Technique particulière propre à l'Ordre Sith, le Dun Möch reposait sur l'idée de dominer l'adversaire à la fois physiquement et psychologiquement.

L'utilisateur couplait donc une dimension verbale (provocations, railleries, déstabilisations, etc.) à une dimension physique (en projetant sur leurs adversaires des objets via la télékinésie).

Une utilisation connue du Dun Möch est celle de Darth Vador contre Luke Skywalker lors de leur duel sur Bespin.